Matière Médicale Homoeopathique, Section concernant l’Urine et les Organes Urinaires
<< page précédentesommairepage suivante >>

Ce volume est respectueusement dédié au Docteur Samuel Lilienthal, de San Francisco, Cal.

Éminent Médecin et auteur d’ouvrages d’homoeopathie.

 

PRÉFACE.

 

Il existe de nombreux travaux sur la matière médicale – les uns sont grands et les autres petits.

 

Les plus gros ouvrages de MM, contiennent tout ce que l’on peut savoir sur le symptôme – fiable, non fiable, douteux, imaginaire et sans valeur ; tous sont mélangés dans une masse incommensurable, qui rend confus le plus expert d’entre nous.

 

Les plus petits ouvrages contiennent plus ou moins de symptômes majeurs et fiables, généralement compilés à partir des plus gros ouvrages, et réorganisés sans aucune étude critique des caractéristiques du remède ou de la source originale des symptômes, étant en somme un abrégé succinct des travaux plus vieux  et plus volumineux.

 

Il existe une nécessité aussi bien qu'une demande de quelque chose de différent et de mieux.

 

Une révision, basée sur l’étude critique des sources originales ainsi que des caractéristiques du remède, de sa pathogénésie, de chaque symptôme trouvé dans toutes les matières médicales, publications homœopathiques périodiques, les comptes rendus de sociétés savantes, publiés durant les 25 années passées, est une nécessité.

 

Dans cette révision, tous les symptômes douteux, imaginaires et sans valeur, doivent être rejetés.

 

Tout symptôme pathogénétique, fiable et caractéristique, et quelques symptômes cliniques, qui ont été vérifiés d’une manière répétée, sont acceptés comme fiables ; ils doivent être acceptés et publiés pour que la profession puisse les utiliser et en prendre conseil.

 

Depuis bientôt 15 ans, l’auteur du présent travail, a consacré presque tout son temps à l’étude de la matière médicale,  afin de chercher et de sélectionner de tels symptômes ci-dessus définis,  pour son Répertoire des Concordances.

 

Il a été suggéré, dès le commencement de ce travail, par un médecin bien connu, que « le texte de notre Materia Medica n'est pas aussi ordonné que celui que l'on trouve  dans la Bible. »

 

Il a été considéré que, si tel est le cas, ceci est la faute de ceux qui ont écris la MMH, et qu'on devait de nouveau la ré écrire aussitôt que possible avec l'aide d'un homme compétent.

 

Chaque remède possède le pouvoir naturel de produire un symptôme ou un groupe de symptômes, qui lui est particulier, qui est spécifique à ce remède.

 

Ce pouvoir est immuable, on ne peut le modifier.

 

Il est le même maintenant comme il était au commencement et comme il le sera toujours ; si l'on formule cette puissance, ce pouvoir avec le moins de mots possibles, plus aucune question ne se posera quant à sa signification ; si notre MMH est écrite, est formulée de cette manière, elle sera aussi "stable" que le texte biblique.

 

Dans la préparation de mon travail, j’ai constamment garder présente dans mon esprit, cette importante réflexion.

 

En plus de la sélection des symptômes fiables et caractéristiques, toutes les fois où la phraséologie d'un symptôme était défectueuse, ou pouvait être exprimée en peu de mots sans changer ni le sens ni l'objet de la phrase, cela a été fait.

 

L'étude, la compilation, la condensation et le travail consacrés au perfectionnement et la garantie d’une Matière médicale pure et fiable, a occupé toutes ces années.

 

Aussitôt qu'une section consacrée à une région ou à une section anatomique du corps a été achevée, elle a été confié à un collaborateur compétent, pour réécrire plusieurs fois les symptômes et les placer dans les différentes sections de mon Répertoire des Concordances, afin de pouvoir les retrouver immédiatement, en fonction des besoins du lecteur.

 

Ceci étant fait, le manuscrit fut rangé pour servir ultérieurement.

 

J’ai constaté que ce travail, étant une compilation de toutes les matières médicales révisées, était juste ce dont la profession avait réellement besoin de nos jours.

 

Cette matière médicale diffère entièrement dans son aménagement de tous les travaux jusque là publiés.

 

Elle est sous forme de rubriques,  parce qu’elle donne seulement les symptômes qui peuvent être soulignés à l’encre rouge, comme étant parfaitement fiables.

 

Elle est régionale, parce que elle se présente sous forme de sections, et chaque section est dédiée à une région ou à un organe.

 

Il s’agit vraiment d’un manuel, parce que j’ai ménagé de grands espaces entre les symptômes pour ouvrir un réceptacle aux futurs provings, aux symptômes cliniques, aux notes ou observations, et ce que le confrère pourra glaner à partir d’autres travaux ou de périodiques.

 

C’est la raison pour laquelle je l’ai nommé Manuel Régional et de Rubriques de Matière Médicale Homoeopathique.

 

Afin que la confraternité puisse se rendre compte de la valeur de ce travail, une section  — celle qui a trait à l’Urine et aux organes urinaires — a été sélectionnée et publiée à ce jour.

 

Si ce plan et ce travail trouvent l’approbation de la profession, d’autres sections suivront et seront rapidement publiées.

 

Avec l’expression ma considération la plus haute et la reconnaissance pour la manière cordiale dont mon ancien travail a été reçu par la profession et avec l'espoir que la présente publication rencontrera une approbation identique, je suis

 

Très respectueusement,  votre Docteur WILLIAM DANIEL GENTRY.

CHICAGO, ILL.,

Août 1890.

 

NOTE.

 

Toute votre attention est requise quant à la façon dont les remèdes ainsi que les symptômes ont été numérotés ; cette manière de faire a été réalisée pour rendre service aux médecins et aux étudiants en médecine.

 

Le chiffre qui précède le remède peut être utilisé pour les prescriptions écrites pour les pharmacies, ou peuvent être écrits sur l’étiquette, sur le bouchon ou sur l’enveloppe ou sur l’ordonnance, de façon que le patient puisse l’utiliser pour demander un renouvellement.

 

Les symptômes de chaque remède sont précédés d’un nombre impair, et l’espace vide afin de faciliter l’écriture d’un symptôme additionnel par le possesseur de la MMH ; ainsi ces symptômes additifs peuvent recevoir le numéro pair.

 

En plus de cette commodité, les numéros linéaires de symptômes, peuvent être employés dans la correspondance les concernant ou dans les articles médicaux publiés dans les revues.

 

Ainsi,  si toutes les sections sont publiées, chaque section aura un nombre, de telle sorte que section, remède et symptôme puissent avoir une référence numérique, au même titre que les commerciaux se référent à l’année, au mois et au jour, dans la rédaction de leurs écrits.


<< page précédentesommairepage suivante >>