Grande Matière Médicale Homoeopathique de Cowperthwaite
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Description: Dr Allen Corson COWPERTHWAITE (1848-1926)ACONITUM. (ACONITUM NAPELLUS.)

 

Analytique Générale : (Aconit)

 

Agit avant tout sur le système nerveux cérébro-spinal, occasionnant un éréthisme important sur la circulation artérielle, paralysant les capillaires, et ayant pour résultat une inflammation et une congestion de différentes parties du corps, surtout le cerveau, la moelle épinière, les séreuses et les muqueuses, les muscles et les articulations.

 

Selon le Dr. Bartholow, Aconit touche avant tout les nerfs sensitifs, plus que les nerfs moteurs au niveau de la moelle.

 

Il diminue également la fonction réflexe de la moelle épinière, mais cet effet est secondaire à une paralysie sensorielle.

 

Il occasionne un arrêt de la motricité à travers son action sur les centres moteurs de la moelle, et par la suite, des troncs nerveux.

 

Au niveau du cœur, Aconit diminue le nombre et la force des battements, et finalement arrête son action dans la diastole.

 

Il fait baisser également la pression artérielle.

 

C’est un poison direct du cœur, affectant toutes les structures du cœur, les plexus, les nerfs et la substance musculaire.

 

Aconit paralyse également les muscles de la respiration, par son action sur les branches périphériques du nerf pneumogastrique.

 

Cependant, d’un point de vue thérapeutique, toutes ces caractéristiques des effets physiologiques d’ Aconit, sont d’importance secondaire, comparés au pouvoir de produire et de faire disparaître des congestions et des inflammations de différents organes et tissus de notre corps.

 

Son utilisation dans les troubles cardiaques fonctionnels et organiques, dans les maladies des centres nerveux moteurs et sensitifs, donnant naissance à des états névralgiques et paralytiques, ont montré combien ce remède était d’une utilité irremplaçables dans de tels conditions.

 

Aconit occasionne également une augmentation des éliminations par la peau et le rein, les solides étant excrétés en proportion des fluides.

 

L’expression majeure d’ Aconit est l’agitation nerveuse, fébrile, qui caractérise toute son action.

 

Symptômes caractéristiques.

 

Psychisme : (Aconit)

Grande timidité (Aur., Bell., Cinch., Ign., Phos.), surtout après une peur ; peur dans le noir, peur des fantômes, etc. (Puls., Ars.) ; délire furieux, surtout la nuit.

Peur de l’approche de la mort (Agn., Ars., Cimic., Nitr. ac., Sec.) ; prédit le jour de sa mort (Apis).

Anxiété inconsolable ; gémissements pitoyables ; troubles et reproches pour des riens (Nitricum acidum).

Agitation excessive, remue sans arrêt (Aeth., Ars., Rhus, Natr., Ars., Camph.)

Humeur variable, alternance de gaieté et de tristesse (Ign., Nux m., Phos.)

Psychisme confus et obtus ; faiblesse de la mémoire.

Troubles apparaissant après une peur (Gels., Op.) ; après une vexation ; après une colère (Bry., Cham.).

 

Tête : (Aconit)

Vertige, avec nausées et disparition de la vue.

Vertige, en se levant d’une position étendue (Bry., Cham., Phos.), avec lipothymie et pâleur du visage (Bell., Puls., Sulph.)

Vertige en se baissant ; titube, surtout vers la droite.

Vertige par une congestion ; après une colère ; après une peur ; après des règles brusquement supprimées.

Céphalée brûlante, comme si le cerveau était agité par de l’eau bouillante.

Sensation de plénitude et de lourdeur, comme si, quelque chose poussait vers l’extérieur au niveau du front (Bry., Sulph.)

Insolation (Bell., Glon.), surtout en dormant en plein soleil.

Congestion ; anxiété ; visage chaud et rouge (Ferr.), ou, pâle ; les carotides battent fortement (Bell.) ; pouls plein, fort, ou, petit et rapide ; < dans la soirée.

Sensation de pince, de serrement, au niveau du front, au dessus de la racine du nez ; sensation comme si, elle allait perdre la raison.

Sensation comme si les cheveux se dressaient ; cuir chevelu sensible au toucher (Baryta carb., Bell., Cinch., Natr. mur., Nitr. ac., Merc., Mez., Nux v.)

 

Yeux : (Aconit)

Inflammation aiguë violente, au stade de tout début. (Bell.)

Douleurs intenses, brûlantes, lancinantes, surtout en remuant les globes oculaires.

Conjonctivites résultantes d’une irritation due à un corps étranger dans l’œil ; ou, occasionnées par des cils qui poussent vers l’intérieur de la paupière ; ou, après exposition aux vents secs, froids.

Sensibilité à la lumière, surtout à la lumière du soleil (Sulphur) ; la lumière éblouissante (Belladonna).

Sensation d’avoir les globes oculaires augmentés de volume, comme si, ils sortaient des orbites.

Les paupières dures, rouges, gonflées, donnent une sensation de tension, de chaleur, de sécheresse, de brûlure et sont sensibles à l’air.

 

Oreilles : (Aconit)

Grande sensibilité au moindre bruit ; le bruit est intolérable (Bell., Lyc.) particulièrement la musique (Ambra, Phos-ac.)

Rugissements dans les oreilles (Cinch., Bell., Lyc.)

L’oreille externe est chaude, rouge, et gonflée (Bell., Apis).

Douleur dans l’oreille droite (Aconit, Aur., Bell., Colch., Hep. s., Lyc., Graph.)

 

Nez : (Aconit)

L’olfaction est extrêmement sensible,  surtout pour les odeurs déplaisantes.

Epistaxis (Bell., Bry.), sang rouge brillant (Erig.)

Coryza, avec éternuements (Arg., Euphorb., Osm.), fièvre, soif, agitation.

Douleur pressive, pénible, à la racine du nez (Kalium bi., Merc. iod., Natr. ars., Plat.)

 

Face : (Aconit)

Expression anxieuse, apeurée.

La face est rouge et pâle en alternance ; ou, une joue rouge, l’autre pâle (Chamomilla) ; le visage est gonflé et rouge (Belladonna, Opium).

Sensation d’avoir le visage qui a augmenté de taille.

En se levant, la face rouge devient d’une pâleur cadavérique (Verat. alb.)

Névralgie du trijumeau, latéralité gauche (Spigelia) ; le visage est rouge et chaud ; agitation, angoisse et cris.

 

Bouche : (Aconit)

Les lèvres, la bouche et la langue, sont brûlantes, avec des fourmillements et de l’engourdissement.

Sécheresse de la bouche (Ailanth., Ars., Bry., Hyos., Nux m.)

Odontalgie, occasionnée par le froid, ou, les vents froids et secs, avec battements unilatéralement ; joue rouge ; congestion de la tête.

Les dents sont sensibles à l’air froid (Spig.)

Goût amer dans la bouche (Bry., Coloc., Cinch., Nux v., Hep. s., Puls.)

La langue est blanche, ou, épaisse blanc-jaune (Ant-crud., Bry., Merc., Nux vomica).

Flot copieux de salive (Cinch., Merc., Iod., Nitr. ac.)

 

Gorge : (Aconit)

Sensation de brûlure et d’engourdissement dans la gorge (Caps.)

La luette et le voile du palais sont rouges (Bell.)

La gorge et le pharynx sont rouges foncés (Bapt.), avec des sensations de piqûres et de brûlures (Apis).

Sensation de sécheresse, comme si, il y avait quelque chose de coincé dans la gorge (Alum., Hep. s., Nitr. ac.)

 

Estomac : (Aconit)

Pas d’appétit ; dégoût de la nourriture (Ant. crud., Arn., Ars.)

Soif brûlante, inextinguible (Ars., Bry., Cinch., Merc., Natr. mur., Rhus tox.)

Désir de bière (Cocc., Sulph.), de vin (Bry., Cinch.), ou de cognac (Puls.)

Inflammation de l’estomac, après avoir bu de l’eau glacée en étant surchauffé.

Hoquet douloureux (Hyos., Nux v., Stram.)

Vomissements de vers (Sang.) ; de bile (Ars., Podo.) ; de masses vertes ; de glaires (Ant-t., Ipec.) ; de ce qui a été bu (Ars., Phos.).

Vomissement, avec anxiété, chaleur, soif, fièvre, sueur profuse et mictions augmentées.

Pression au creux de l’estomac comme par un poids ou une pierre (Aesc., Ars., Bry., Nux v., Puls.)

Brûlures gastriques, qui remontent dans la bouche, en passant par l’œsophage (Ars.).

La région de l’estomac est sensible au toucher.

 

Abdomen : (Aconit)

Douleur pressive comme par un poids au niveau de l’hypocondre ; constriction, ou pointes, dans la région hépatique, gênant la respiration (Ars., Bry., Cinch., Kalium carb.)

Abdomen gonflé, brûlant, chaud et sensible au toucher (Bell., Cupr.)

Météorisme abdominal (Phos. ac.), vomissement, incapable d’uriner.

Sensations ou douleurs brûlantes et coupantes dans les intestins, < par la pression, ou, couché sur le côté droit.

 

Selles : (Aconit)

Les selles liquides comme de l’eau (Ant. crud., Ars., Cinch., Podo.), blanches ; avec des urines rouges, comme de l’herbe hachée, au cours des diarrhées estivales ; selles noires, fétides (Ars.), sanglantes et visqueuses ; selles peu abondantes, défaites, fréquentes, avec ténesme.

La nuit, fourmillement et démangeaisons au niveau de l’anus, qui sont intolérables, dues à la présence de vers (Ars., Cina., Graph.)

 

Organes urinaires : (Aconit)

Besoin d’uriner, douloureux, angoissant, urgent (Borax).

Miction douloureuse, difficile, goutte à goutte ; urine peu abondante, rougeâtre, chaude, brûlante, rouge ou de coloration foncée (Apis., Ars.,. Bell., Canth.)

Rétention ou suppression d’urines (Apis, Hyos., Stram.), avec pression dans la vessie, ou, piqûres dans la région des reins ; rétention due au froid, surtout chez les enfants, avec larmes et agitation.

 

Organes de l’homme : (Aconit)

Douleurs à type de contusion dans les testicules (Arg., Arn.)

Testicules gonflés et durs (Agnus, Aur., Con. mac.)

 

Organes de la femme : (Aconit)

Règles supprimées par une peur (Lycopodium), une vexation, le froid ; surtout chez les femmes pléthoriques.

Hémorragie utérine active (Erig., Ham., Sec., Ipec.; beaucoup d’excitabilité ; vertigineux ; ne peut se maintenir en position assise ; peur de la mort.

Vagin sec, chaud et sensible (Belladonna).

Lochies supprimées (Cimic.) ; peau chaude et sèche ; lait peu abondant ; abdomen distendu et sensible (Belladonna).

Ovarite par des règles supprimées brusquement (Cimic.).

Menace de fausse couche, après une peur ou une vexation.

 

Organes respiratoires : (Aconit)

Enrouement (Caust., Kalium bi., Phos., Spong.)

Larynx sensible au toucher (Lach.), et à l’air inspiré, comme si, il était dénudé (Spongia).

Laryngite avec fièvre inflammatoire ; spasmes suffocants.

Faux-croup, qui réveille le patient dans son premier sommeil ; agité, remue sans cesse ; toux sèche, petite ; après exposition aux vents froids, secs (Hepar sulfur, Spongia)

Toux, sèche, rauque, bruyante (Spongia), spasmodique, enrouée ; le patient s’éveille en suffocant (Lach.) ; toux sèche, dure et claironnante.

L’enfant agrippe sa gorge toutes les fois qu’il tousse (Iod.)

Expectoration de sang rouge flamboyant.

Hémoptysie, le sang remonte facilement à la bouche, avec un haut-le-cœur, toux légère, racle ; anxiété, palpitations, pouls rapide, pointes dans la poitrine (Bry., Kalium carb., Phos.) ; par excitation, vin, ou, exposition au vent froid, sec.

Ne peut rester couché sur le côté droit, mais seulement sur le dos (Merc.).

Pointes, piqûres, dans la poitrine en toussant (Bry., Kalium carb., Merc., Phos.)

Douleurs lancinantes, dans la poitrine, avec fièvre sèche, respiration difficile ; souvent avec un frisson violent.

Respiration laborieuse, anxieuse ; ou, rapide et superficielle.

Détresse ; doit s’asseoir ; peut difficilement respirer ; pouls filiforme (Ant. tart., Ars., Samb.) ; vomissements ; sueurs avec anxiété ; gonflement sous les petites côtes ; après une fièvre scarlatine.

Oppression thoracique en se déplaçant rapidement ou en montant (Ammonium carb., Calc., Ars.), dans les maladies de cœur (Cact.).

Poids pesant et brûlant sous le sternum.

 

Cœur et pouls : (Aconit)

Sensation de peur oppressive et d’anxiété dans la région du cœur.

Palpitations (Cact., Calc.), avec grande anxiété (Spig., Ars.) et agitation ; respiration difficile ; confusion dans la tête ; chaleur erratique de la face ; douleur pressive dans la région du cœur.

Sensation de plénitude ; pouls dur et puissant ; pointes constrictives au niveau du cœur ; sensation de constriction thoracique ; dans la péricardite.

Pathologie cardiaque sans complications ; surtout, avec engourdissement au niveau du bras gauche (Rhus tox.) ; fourmillements dans les doigts et lipothymie.

Pouls fort, plein dur (Bell., Verat. vir.), dans la fièvre ; pouls petit, intermittent, irrégulier, dans l’asthme (Ars.) ; pouls rapide, dur, petit, dans la péritonite ; pouls contracté, plein, puissant, au dessus de 100 par minute ; pouls, plus rapide que les battements du cœur ; imperceptible, filiforme, avec anxiété (Ars.).

 

Cou et Dos : (Aconit)

Douleurs déchirantes au niveau de la nuque.

Raideur douloureuse du cou ; < en remuant le cou ; la douleur d’étend au niveau de l’épaule droite (Gels.).

Douleurs à type de contusion entre les épaules (Rhus tox.).

Douleur traçante, déchirante, dans les omoplates.

Raideur du dos (Rhus tox.)

Engourdissement au niveau de la région lombaire, s’étendant aux jambes.

Douleur du dos, qui empêche de prendre une inspiration profonde.

 

Membres supérieurs : (Aconit)

Douleurs traçantes, déchirantes, dans l’articulation de l’épaule, du coude, dans l’avant-bras, le poignet et les doigts. (Bry., Rhod., Rhus tox., Puls.).

Engourdissement du bras gauche, peut difficilement remuer la main.

Fourmillements dans les bras, les mains et les doigts (Rhus tox.).

Les bras pendent, sans force, comme si, ils avaient paralysés par des coups.

Fourmillements dans les doigts, surtout en écrivant.

Mains d’un froid de glace ; sueurs froides de la paume des mains.

La paume des mains est chaude.

 

Membres inférieurs : (Aconit)

Douleurs déchirantes, traçantes, dans toutes les petites articulations, et, dans la cuisse (Bry., Rhus tox., Puls.)

Sensation de fatigue dans les membres inférieurs durant le repos (Rhus tox.)

Jambes sans force après s’être assis ; engourdissement (Rhus tox.)

Crampes dans les mollets (Calc., Camph., Nux v., Sil., Sulph.)

Instabilité des genoux.

Les pieds sont froids, surtout les orteils.

 

Généralités : (Aconit)

Inflammations rhumatismales des articulations ; < dans la soirée et la nuit (Bry.) ; les régions sont augmentées de volume, d’une rouge flamboyant intense ; sensibilité au moindre contact.

Raideur et engourdissement sont ressentis dans les régions maladies du corps ; douleur intolérable ; engourdissement et fourmillement dans toutes les parties du corps.

Grande lassitude et perte des forces (Cinch.)

Lipothymie en essayant de s’asseoir (Bry.)

Très sensible au moindre courant d’air froid (Cocc., Nux m.)

Douleurs traçantes, déchirantes, ça et là (Rhus tox., Puls.).

Douleurs comme des contusions dans différentes parties du corps (Arn.)

Douleurs piquantes, brûlantes, ou, « exquises », cuisantes, dans plusieurs parties du corps.

Le corps est sensible au toucher ; ne souhaite pas qu’on  le touché ou qu’on le remue, qu’on le déplace.

Agitation exagérée et se tourne et se retourne durant plusieurs heures (Ars. )

La plupart des symptômes sont accompagnés de frissons et d’anxiété.

 

Peau : (Aconit)

Gonflement rouge, brillant, chaud ; violente douleur (Bell., Bry.)

Pointes, piqûres, comme par des épingles, ici et là.

Taches cutanées comme des morsures de puce (Con.) ; les démangeaisons continuent malgré le grattage.

Éruptions des enfants ; éruption miliaire ; indiqué également dans la rougeole et la scarlatine (Apis, Bell., Puls.)

 

Sommeil : (Aconit)

Insomnie de la nuit, avec une grande agitation (Abies can.).

Rêves anxieux, vivants, qui le réveillent en sursaut (Ars., Bell., Hyos.)

 

Fièvre : (Aconit)

Frissons au moindre mouvement, ou en étant découvert, ou, par le contact, le toucher.

Frissons ascendant des pieds vers la poitrine.

Frissons, avec fièvre interne, anxiété, joues rouges.

Fièvre, avec soif, pouls fréquent, plein, dur ; anxieux ; impatient ; inconsolable ; au dessous de tout ; s’agite avec angoisse et détresse.

Transpiration, chaude, abondante, profuse, durant le sommeil.

Mauvais effets de la sueur supprimée.

 

Aggravation : (Aconit)

Dans la soirée et la nuit ; en étant couché sur le côté (gauche), ou sur le dos ; après s’être couché ; au lever ; dans une pièce chaude ; par la fumée de tabac (Ign.)

 

Amélioration : (Aconit)

Au grand air ; en restant assis (rhumatisme) ; par le vin ; généralement > au repos, mais durant la nuit, au lit, les douleurs sont insupportables. (Merc.).

 

Action thérapeutique : (Aconit)

On l’utilise au cours des maladies qui soi-disant sont bénéfiques d’une thérapeutique anti phlogistique – saignées, etc. –

 

Dans les fièvres inflammatoires pures, ou, dans la fièvre qui accompagne la méningite, la bronchite, la pleurésie, la pneumonie, la péritonite, la métrite, la cystite, le rhumatisme, l’hépatite, l’entérite, le croup, les froids, les catarrhes, etc. dans toutes ces indications, il convient de penser à ce remède.

 

Dans la péricardite, l’endocardite et l’angine de poitrine ; dans la rougeole et les fièvres miliaires, ainsi que dans les maladies infantiles, avec fièvre sans transpiration, Aconit est souvent indiqué.

 

Otalgie, ophtalmie aiguë, affections dues aux vers ; mauvais effets de l’air froid, sec ; transpiration supprimée ; mauvais effets de l’excitation, de la peur, de la colère, du chagrin.

 

Conditions d’application : (Aconit)

Convient particulièrement aux personnes pléthoriques, ou, pour ceux qui mènent une vie sédentaire ; cheveux et yeux noirs, sombres ; fibres musculaires rigides.

 

Comparaisons : (Aconit)

Arn., Ars., Bell., Bry., Cact., Canth., Cham., Cimic., Coff, Nux v., Puls., Spig., Sulph.

 

Antidotes : (Aconit)

Acetic ac., Paris, Sulph.

A fortes doses : vomissements par le vin, les émétiques, les acides végétaux, le vinaigre.

L’abus d’ Aconit appelle pour la prescription de Sulph.

 

Aconite antidotes : (Aconit)

Bell., Cham., Coff, Nux v., Sep., Sulph., Verat. alb.

 

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