2012 Octobre

Editorial: libre comme un oiseau

de Patricia Maché

En ce début d’automne, nous sommes heureux de vous présenter quelques extraits du magnifique travail accompli par le groupe Midi-Pyrénées (SMHMP) sur le monde des oiseaux[1]. De ce travail extrêmement riche et détaillé, nous avons choisi de vous proposer un article sur les caractéristiques générales des remèdes d'oiseaux, les pathogénésies de cinq remèdes d’oiseaux – tirés des expérimentations de Jonathan Shore et Misha Norland, résumées et commentées par Jacques Lamothe – ainsi que cinq cas cliniques correspondants.

L’arrivée des oiseaux dans nos pratiques est relativement récente. Jonathan Shore a ouvert la voie, ou pour être plus précis, les cieux, en nous montrant les thèmes spécifiques aux remèdes d’oiseaux. Rajan Sankaran, par la méthode de la sensation, nous a rendu la tâche de distinguer l’énergie spécifique des oiseaux un peu plus facile, ainsi que la différenciation entre les nombreuses familles. 

Avant de chercher à reconnaître le plumage de l’oiseau qui se tient devant nous, nous devons, en premier lieu, nous assurer que notre patient se situe bien dans le règne animal. Les thèmes des oiseaux, en effet, peuvent être facilement confondus avec ceux, par exemple, des Lanthanides. Le thème de la liberté, cher aux oiseaux, peut parfois ressembler au désir d’autonomie et d’indépendance des Lanthanides. Les gestes et les expressions faciales peuvent nous guider, au-delà des mots du patient. Suivant le type d’oiseau, nous pouvons observer une certaine agitation, des gestes des mains rappelant une patte d’oiseau, ou un regard perçant. Petit à petit, nous apprenons à distinguer les oiseaux de proie de ceux qui leur servent de proie, les oiseaux maritimes des oiseaux forestiers, les oiseaux solitaires de ceux qui vivent en colonies. 

Cette liberté, dont nous parlions plus haut, est aussi celle qui leur a été si souvent et cruellement retirée. Il suffit de penser à nos oiseaux domestiqués pour conjurer des scènes horribles de poulets aux becs coupés, entassés dans des cages, vivant dans une cacophonie effroyable, ou d’oies et de canards gavés de force, dont les foies malades agrémentent pourtant nos repas de Noël, sans oublier le plus rapide des animaux en général et des oiseaux en particulier, le faucon pèlerin, qui après avoir été capturé, se retrouve prisonnier, attaché, affamé et recouvert d’une cagoule, en vue d’être dressé à chasser pour son maître. Ces oiseaux, dont la liberté a été si radicalement corrompue et dont l’environnement a été si sévèrement endommagé, nous ont, en retour, donné des remèdes homéopathiques pour le traitement de situations similaires : privation de liberté et d’auto-détermination, et abus de différentes natures.

C’est avec une grande reconnaissance pour nos amis les oiseaux que nous vous proposons ce numéro, en souhaitant qu’il nous aide à guérir les maux de nos patients similairement blessés et de tous ceux qui aspirent à la liberté dont ils sont le symbole.

 

[1] Pour prendre connaissance des travaux du groupe SMHMP, cliquez sur ce lien : http://smhmp.fr/Presentation/recherches.html

Catégories: Editoriaux
Mots clés: éditorial
Remèdes:

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