2011 Février

Au plus profond de soi; un cas de Perle

de Peter Tumminello

A. est une femme de 45 ans avec deux adolescents vivant avec elle. Elle me raconte les circonstances autour de la mort de son beau-père, la réaction de son mari et son souci pour sa mère.

« Je suis perdue, je me sens décentrée. Je réalise que j’ai fait pas mal de chemin et je ne veux pas me décentrer. J’ai l’impression de perdre mon âme, de me perdre moi-même! Je commence à me renfermer ; c’est comme si mon cœur et ma gorge se fermaient. Je n’ai aucune envie d’être avec mon mari et je ne sais pas comment gérer cette situation. Est-ce que je veux la gérer! J’ai peur, je m’enfuis. Je fais des rêves où je suis complètement seule et j’ai le mal du pays, le vrai, celui où les limites terrestres n’existent pas. Ce sentiment est provoqué par quelques expériences, simples mais spéciales ; voir quelqu’un ayant du chagrin, par exemple, ou souffrant terriblement et je suis complètement remplie par ce sentiment. »

« Je me rappelle d’un temps, j’avais 14 ans : je me réjouissais à l’idée de faire de la danse moderne mais mon professeur de ballet refusait de me laisser y aller ; plaisir et légèreté m’étaient refusés. Je me suis renfermée pour pouvoir faire ce que l’on attendait de moi ; ce que je voulais n’avait pas d’importance. »

Symptômes principaux : elle se plaint d’une sensation de quelque chose de gluant dans la gorge ; une boule gluante. Elle a grossi ces dernières semaines et a développé une aversion pour les légumes, dans les six derniers mois. Elle désire manger des currys et boire du thé au citron, qui améliore ses indigestions.

Analyse
La perte de la sensation d’être centrée et d’être vraie envers elle-même me fit immédiatement penser à Perle. Une pensée qui était confirmée par le sentiment d’être « complètement seule ». Le « mal du pays » me fit aussi penser à Calcium carbonicum mais l’accent spirituel de son « mal » m’oriente vers la vibration énergétique plus importante de la perle. Le besoin important de sécurité ajouté au désir exprimé de se trouver soi-même et d’être vrai avec soi-même, est un conflit inhérent de Perle.

Prescription : Perle 200C pendant trois jours

Suivi
Huit semaines plus tard, elle me dit que la sensation de renfermement et de perte de son centre a disparu, ainsi que ses symptômes physiques. Le mal du pays – le « vrai » pays – s’est dissipé ; « je suis plus proche de mon vrai moi et j’agis à partir de ma vérité, au lieu de réagir. » Au cours des deux années suivantes, elle prit Perle plusieurs fois, lorsqu’elle en avait besoin ; fatigue et insécurité. Sa relation avec son mari ainsi que ce qu’elle attendait de lui changèrent : « Un beau matin je me suis demandée : qu’est ce que je veux vraiment dans cette relation? J’ai réalisé que je ne lui en voulais pas de passer du temps avec sa mère, en fait je l’admirais de prendre aussi bien soin d’elle. Mon ressentiment venait de ma peur qu’il me quitte – une insécurité profonde – et aussi parce qu’il ne répondait pas à mon besoin d’être rassurée ; de savoir que je suis importante pour lui, et lui pour moi. »  Elle devint de plus en plus capable d’exprimer ses sentiments et d’être vraie avec elle-même, même si cela signifiait des accès de colère et d’irritation, d’établir des limites à ne pas dépasser et de faire connaître ses attentes aux membres de la famille qui avaient abusé de sa bonne volonté et de celle de son mari ; elle n’aurait jamais fait cela dans le passé. Cette situation est semblable à celle de la perle qui vient à exister à partir d’un grain de sable irritant l’huître. Finalement, elle commença à aider les gens dans le besoin, particulièrement, ceux qui souffraient de dépression.  

Photos: Wikimedia Commons
Pearls being removed from oysters; Keith Pomakis
Pink Akoya pearl; Uwakoya  

Catégories:
Mots clés: insécurité, peur, mal du pays, solitude, perte de centre
Remèdes: Perle

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