2011 Avril

Kashmir, un exemple de problème apparemment physique

de Vicki Mathison

Kashmir, une jument arabe de 18 ans, présentait le cas le plus horrible de fièvre de boue, dermatophilosis, et perte de poids, malgré une pâture excellente et un complément alimentaire quotidien. Elle avait reçu tous les traitements possibles! Comme le savent bien les propriétaires de chevaux, il existe presque autant de propositions bizarres pour traiter la fièvre de boue qu’il y a de chevaux. Aucun remède n’avait apporté la moindre amélioration, y compris les remèdes homéopathiques particulièrement bien indiqués pour son problème physique. Cette jument avait connu une vie misérable ses 14 premières années ; elle avait été sauvagement abusé et avait perdu sa confiance en l’homme. Sa façon de gérer sa crainte était de détourner la tête : « si je ne te vois pas, tu n’existes pas et ne peux pas me faire de mal ( ?) » En la regardant dans les yeux, on pouvait clairement distinguer sa blessure, sa souffrance, et sa profonde détresse. Elle ne manifestait ni agressivité ni colère - seulement une soumission passive. Une prescription de Staphisagria avait été le déclencheur dans sa capacité à accorder sa confiance à ses nouveaux maîtres.

Quatre ans plus tard, elle fut envoyée dans une autre écurie pour reproduction - loin de tout ce qu’elle avait connu. Le sevrage de son poulain sembla alors faire remonter tous ses traumatismes passés. L’étrange aspect de cette situation est que la jument ne montra aucun signe émotionnel de détresse pendant le sevrage et qu’elle fut bien traitée par le propriétaire de l’écurie. Elle présenta, malgré tout, des symptômes de dépression profonde et un affaiblissement du système immunitaire, d’où la destruction cutanée sévère. Il semble que Kashmir avait besoin d’être traitée à un niveau émotionnel, car, sans commencer par cela, les remèdes pourtant bien indiqués pour ses problèmes physiques ne pouvaient agir. L’idée était de la rendre présente à son propre corps avant de prescrire d’autres remèdes. Elle reçu Staphisagria 1M pendant deux jours et c’est tout ce dont elle eut besoin!

Deux semaines plus tard, la fièvre de boue et la dermatophilosis avaient disparu, Kashmir reprit du poids et redevint la jument détendue et affectueuse qu’elle avait été.


Avant le traitement 

Une semaine plus tard


Deux semaines plus tard

Photos: Vicky Mathison

Catégories:
Mots clés: fièvre de boue, dermatophilosis, émaciation, châtiments corporels, difficultés à faire confiance aux humains
Remèdes: Staphisagria

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